Vous le savez peut-être, à moins que vous ne viviez au fin fond du Kamtchatka et n’ayez jamais suivi mon parcours ! J’ai organisé un gros événement le dimanche 21 janvier 2018 au Château Royal à Laval.
Une journée de conférences sur le thème de : « La résilience ou comment rebondir dans la vie ».
C’est la 1ère fois que j’entreprenais dans un tel projet. Je n’ai aucune formation en gestion de projet, en publicité, en marketing web ou autre.
J’ai mon travail de psychothérapeute et thérapeute conjugale et familiale qui me procure beaucoup de plaisir et me prend du temps.
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Alors, pourquoi, un beau matin, j’ai décidé de me lancer là dedans…
Au départ, je voulais simplement faire une conférence pour parler de ma formation en ligne : « Rebondir ou comment faire face aux aléas de la vie »
C’est mon bébé, j’y ai mis dedans beaucoup de temps, d’amour et surtout d’astuces afin que les personnes qui se le procurent, soient comblées avec un coffre à outils bien rempli.
Ma mission de vie est d’aider les personnes qui traversent des périodes difficiles dans leur vie, quelle qu’en soit l’origine : problème relationnel, social, médical, professionnel, financier…
Grâce aux astuces, aux conseils, aux outils que j’ai rassemblés dedans.
Et j’ai créé ce programme en ligne afin qu’il soit accessible facilement, à un maximum de personnes partout dans le monde et sans limites comme la distance ou le temps.
Et puis, je me suis dit que ça pourrait être intéressant et surtout plus riche que le public réalise qu’il existe une infinité de situations problématiques. Mais qu’il découvre également qu’il existe, comme l’autre côté d’une pièce de monnaie, tout autant, si ce n’est plus, de solutions, de possibilités de s’en sortir et même, de s’en sortir grandit.
J’ai donc proposé à d’autres conférencier(e)s dont je savais qu’ils-elles avaient heurté des murs, avaient connu l’enfer, la douleur, la souffrance, la maladie, … et qui avaient su rebondir, de se joindre à moi et de venir témoigner.
Tous(tes) ont accepté de participer à ma belle aventure.
Mais cela ne me suffisait pas ! Pour avoir écouté, suivi des conférences depuis des années, je sais que souvent les gens ont du mal à les voir comme des êtres humains « normaux ». Leur manière de parler, ce qu’ils dégagent, le fait qu’ils aillent bien, leur procurent une aura particulière.
Et j’ai pensé à Sylvie, qui n’est ni auteure, ni coach, ni conférencière, ni formatrice … une femme « banale », mère de famille de 4 enfants, une « madame tout le monde », dans laquelle les gens se reconnaîtraient.
Elle apporterait de la crédibilité à mon message : « Oui, vous pouvez développer votre résilience, oui, vous pouvez rebondir, même si la vie vous réserve des tragédies sans que vous compreniez forcément pourquoi. »
Sylvie, la fondatrice de Vents d’Espoir, en est un bon exemple puisque 2 de ses enfants ont été fauchés par une voiture, à 10 ans d’intervalle et se retrouvent handicapés à vie.
Et j’ai commencé à développer mon projet. J’aimerais vous dire tranquillement … Mais pas tout à fait ! Les circonstances ont faites que tout s’est organisé sur 4 mois environ.
Un sacré challenge … Tout un défi.
J’ai dû faire appel à beaucoup de personnes pour m’aider et me seconder.
Ça a demandé beaucoup d’heures de réflexions, d’inventivité, de travail.
J’ai traversé des périodes de doutes, de questionnement, de remise en question.
J’ai pensé tout laisser tomber.
Mais, au fond de moi, je sentais qu’il fallait que je continue coûte que coûte.
Que ce projet était un début.
Comme le dit François Lemay, « Dans la vie, tout est toujours parfait ». Alors malgré les difficultés, les peurs, les obstacles, j’ai poursuivi mon objectif.
Et finalement, le 21 janvier est arrivé et ma journée de conférences a eu lieu. J’ai réussi ce pari.
Aujourd’hui, je peux dire que je suis satisfaite.
Les personnes présentes ont adoré : 83% de personnes très satisfaites et 16 % de satisfaites, c’est un beau « score », qu’en pensez-vous, pour une 1ère édition ?
Les conférenciers étaient contents. Sylvie a ému le public.
Il a régné une très belle ambiance.
Bref, ça a été un succès pour tout ça et j’en suis fière.
Mais ce qui m’a le plus marqué et pour lequel je veux dire merci à la vie, c’est tout ce qui l’a entouré.
Parce que j’ai connu de nombreux obstacles, passages difficiles comme (pour n’en citer que quelques uns) :
J’ai développé
Et le goût de le partager au public dans un événement à mon image !
Alors oui, je suis reconnaissante à la vie.
Oui, je peux lui dire merci.
Et vous, pourquoi voulez-vous dire merci à la vie ?
Jacqueline ARBOGAST
Entrepreneure, Auteure, Conférencière, Formatrice
@jacquelinearbogast
@strategiesevolution
